Pourquoi lire ce livre ?
Il s’en passe des choses bizarres dans ce café, les clients y entrent avec une idée en tête mais que sait-on réellement de ceux qui y travaillent ?
Résumé :
Mon avis :
Le ‘funiculi funicula‘ est toujours en activité, permettant aux clients de retourner dans le passé pour y trouver l’apaisement, l’espoir ou une raison de vivre.
Entre légendes et mythologie, ce roman est émaillé de détails se référant aux unes ou aux autres, dans un style aussi raffiné que délicieusement respectueux à la manière nippone, d’une très grande poésie même dans les détails de la vie quotidienne.
Ce second tome pose dès le départ une question de taille :
puisque l’on ne peut retrouver que les personnes qui sont déjà venues dans ce café, se pourrait-il que l’on invite quelqu’un à y pénétrer à la suite de la visite étrange de cette même personne venant du futur et sans qu’elle-même en ait conscience ?
Ce doit être un terrible choc d’apprendre son décès précoce, que faire ?
L’on ne peut changer ni son passé ni son avenir, c’est entendu, néanmoins la règle ne s’applique pas à nos proches.
Une fois cette information acceptée, ces voyages dans le temps nous offrent un puissant levier pour les aider à surmonter cette épreuve, en leur apportant un certain apaisement, de l’espoir ou l’envie de vivre…
D’une certaine manière la boucle est bouclée, les liens reformés, dans la vie et par delà la mort, tant il est vrai que l’amour abolit toute frontière physique comme spirituelle…
Ainsi chacun des personnages s’ancre en ce lieu, crée son lien invisible avec tous les autres et repart différent que lors de son arrivée.
De quoi alimenter le champ de tous les possibles !
Cependant, dans ce roman, l’accent est mis sur les habitants du café, les uns vieillissent tandis que d’autres grandissent et certains d’entre eux sont soumis à des règles pires peut-être que celles des apprentis voyageurs.
Ainsi le don se transmet obligatoirement aux filles d’une seule et même famille mais sous certaines conditions, forcément !
L’on remarque que qui peut servir le café à l’aventurier manifeste subtilement une empathie peu commune envers ces clients en souffrance, chacune à sa manière.
Quand un lourd secret pèse sur les épaules, une culpabilité terrible qui hante chaque instant, afficher une impassibilité tranquille, se distancier des êtres rend certes plus efficace, mais n’empêche pas pour autant les émotions de s’immiscer et s’ajouter les unes aux autres, jour après jour.
Toutefois, quelle que soit la serveuse du moment, son aura attire et rassure le client hésitant l’aidant à franchir le pas qui changera son existence.
Cet endroit est intemporel, une porte ouvrant sur l’espace-temps, soumettant chacun à ses lois, pour arriver enfin à la seule vérité qui compte : la mort n’est pas vaine, pour que nos chers disparus trouvent le repos nous devons vivre dans le présent et nous autoriser à être heureux…
Bonne lecture et à bientôt
J’avais eu un coup de coeur pour le premier alors il me tente bien celui-ci 🙂
Il est tout aussi poétique effectivement, et apporte une consolation plutôt positive et sympathique… tu me diras ? Bonne journée 😊
Je m’interroge : est-ce que le lien que j’ai mis sur le nom du café en début d’article ouvre une nouvelle fenêtre sur l’article du premier roman ?
Je ne maîtrise pas encore bien le système des rétro liens 🤪