Pourquoi lire ce roman ?
Pour savoir ce qu’il est advenu de Martin Servaz laissé dans un état lamentable (cf. ‘Un œil dans la nuit’). Et, croyez-moi, personne ne sera déçu !
Résumé : 4ème de couverture
Mon avis
Je viens de le finir.
Grrr !
Comment écrire un article sans rien divulgâcher (j’adore ce terme) à chaque ligne ?
Monsieur MINIER je vous en veux de me compliquer la tâche mais je vous pardonne parce que je suis fan…
Ce que je peux dire c’est que l’on prend de sacrés coups sur la tête, de ceux qui nous laissent incrédules et dont l’on se remet difficilement, alors la seule solution pour moi de parler de votre livre est de prendre la tangente !
Exit l’intrigue inextricable, place plutôt à certains personnages. Mon texte sera court car même là je risque de trop en dire…
Donc voici en vérité une belle galerie de portraits s’offrant à nos yeux de lecteurs passionnés.
Loin de la caricature, tous sont incroyablement fouillés et criants de vérité, à mon sens chacun digne représentant de son époque.
Nous y retrouvons donc le passé, le présent et le futur.
Les anciens ont pour point commun leur lucidité exempte de toute illusion, perdue au fil du temps, mais gardant une sorte d’intégrité quasiment inscrite dans leur ADN, comme en témoigne par exemple la ténacité de la journaliste rugueuse et revenue de tout sauf de la recherche de la vérité.
Les ‘actuels’ bénéficient de références assez nombreuses pour que chacun y retrouve des connaissances et mette un ou plusieurs noms sur quelques uns d’entre eux. Les travers de notre société sont dépeints sans aucune exagération, notamment ses dérives dont nous peinons à percevoir jusqu’où elles nous conduiront.
Ce qui nous amène à entrevoir l’avenir par l’arrivée de nouveaux, si éloignés de leurs prédécesseurs. Rarement le fossé, que dis-je : l’abîme, entre générations aura été aussi grand et je ne suis pas sûre que cette tendance ira en s’amenuisant !
Pour autant, le pire n’étant jamais certain, l’auteur nous invite à croire que des valeurs humaines, voire humanistes, se diffusent, se partagent quel que soit notre âge. Ainsi en est-il de la nouvelle recrue de la B.C. qui nous paraît assez proche de notre Martin, DONT JE NE PEUX PAS PARLER, du moins tant que vous n’aurez pas lu ce roman !
Bref et comme d’habitude, j’attends le prochain avec impatience…
Bonne lecture à vous et à bientôt.
Aliana 62 11/05/2025
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