Pourquoi lire ce livre ?
Quand nos certitudes sont mises à mal et que l’on finit par apprendre une vérité fracassante que l’on ne cherchait surtout pas, il existe quand-même des raisons d’espérer…
Résumé : 4ème de couverture
Mon avis :
Comme vous le savez, l’auteur est dans ma liste de ‘chouchous’ !
Voici donc notre Pietro engagé dans une bien curieuse aventure quand il accepte de suivre une patiente autant inhabituelle que particulière.
Inhabituelle car elle est adulte et particulière en ce sens que c’est la petite fille qu’elle a été qui a besoin d’aide.
Comme expliqué dans le résumé, rien ne va se passer comme d’habitude, évidemment !
Ce qui m’a marquée dans ce roman relève de l’interaction entre le thérapeute et, en l’occurrence, sa patiente.
En effet, cette profession expose qui l’exerce à un déluge d’émotions diverses qu’il faut gérer. Souvent des collègues aident à prendre le recul nécessaire, pour garder son équilibre mental et permettre de mener à bien sa mission.
Mais que se passe t-il lorsque, malgré tout, l’on doute de ses propres capacités ?
Chacun a son cortège de traumatismes, certes, néanmoins quand l’un d’eux surgit à l’improviste tel le diable de sa boite, il y a de quoi être très, très déstabilisé !
Et c’est ce qui arrive à Pietro, au pire moment (y en a t-il de meilleur ?) puisque dans le cadre professionnel.
Car s’il est vrai que l’on s’enrichit au contact des autres, pourquoi en irait-il autrement dans ce domaine ?
Pour autant, ces richesses que nous recevons ressemblent parfois à un jeu de piste dans lequel les cailloux du Petit Poucet sont autant d’indices à double sens semés sur des sentiers touffus, perdus dans ce no man’s land qu’est notre inconscient.
Il en résulte, dans ce récit, une quête forcée d’identité ravageant tout sur son passage, où l’on se demande qui cherche à soigner l’autre tant les manipulations, pour autant dérangeantes qu’elles soient, ont un but bien singulier…
Outre la ville de Florence, personnage magnifique à part entière dans la vie de Pietro Gerber, l’on découvre aussi le monde des hôpitaux psychiatriques ayant perduré jusqu’à assez récemment.
La description du quotidien est bouleversante de réalisme et, dans ces lieux ignorés du monde, l’on y vit le pire mais aussi le meilleur, parfois.
Pour finir je dirai que si l’enfer est pavé de bonnes intentions, il n’en reste pas moins l’enfer pour autant !
Bonne lecture et à bientôt
Encore un Carrisi qui a l’air convaincant !
Il l’est 😁😉