Pourquoi lire ce livre ?
Une enquête de Martin SERVAZ ne se rate pas ! Si vous ne connaissez pas, vous découvrirez une équipe soudée et des personnages plus vrais que nature…
Résumé : 4ème de couverture
Mon avis :
Voici donc une nouvelle enquête qui va mener l’équipe de Martin SERVAZ au bout de l’horreur.
Semé de fausses pistes ce récit nous égare en plus dans un milieu inconnu.
Imaginez-vous catapulté sur Mars avec pour mission de résoudre un meurtre.
Vous n’y avez jamais mis les pieds, ne connaissez aucun des codes régissant ce monde et pourtant vous devez atteindre votre objectif.
Difficile de s’adapter dans une telle situation car on arrive avec notre passé, nos failles, nos fractures, nos frustrations qui nous rendent encore plus vulnérables qu’à l’accoutumée.
Sommes-nous à même de prendre les bonnes décisions ?
Quelles formes prend le danger ? Quel est-il ?
Comment nous assurer que nous suivons la bonne voie ?
Jusqu’à quel point aurons-nous la maîtrise des évènements ?
Ajoutez donc à cela le stress inhérent au métier et vous avez une petite idée de l’état d’esprit général.
Ambiance…
C’est surtout cela qui m’a interpelée dans ce roman.
En effet, nos héros tombent de Charybde en Scylla, du drame nous dérivons lentement mais sûrement vers le tragique pourtant aussi soudain qu’imprévisible.
Quand on a le sens du devoir, comment ne pas se sentir coupable lorsque l’impensable se produit ?
Et toutes ces suppositions qui nous hantent, tournant en boucle dans notre tête, ces questions sans réponse possible : et si j’avais fait ci, et si je n’avais pas fait ça, et si… jusqu’à l’infini de notre immense peine.
Par décence pour les proches, se refuser le droit d’exprimer son chagrin, l’intérioriser comme on sait si bien le faire, la besace de nos souffrances est tellement vaste qu’elle peut bien en accepter une supplémentaire !
Celle du commandant Servaz est particulièrement bien garnie à vrai dire, néanmoins ou peut-être à cause de cela, il continue d’exercer son métier : traquer le mal.
La satisfaction du devoir bien accompli apporte toutefois une légère consolation mais si vous croyez qu’une fois l’enquête bouclée chacun pourra lécher ses plaies, vous en serez pour vos frais car la dernière phrase n’augure rien de bon pour Martin : plus glaçante que ‘Glacé’ (premier roman de l’auteur) !
Ah ! J’allais oublier : une jolie rencontre tout à fait fortuite – vraiment ? – vous attend dans ces pages.
Laquelle ? Je vous laisse le plaisir de la découvrir par vous-même.
Bonne lecture et à bientôt
Aliana 62 / 22/08/202
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