ORI – tome 1 – MÉMOIRE FRAGMENTÉE -2

Michael MEJEAN – Novembre 2021

Pourquoi lire ce livre ?

C’est la suite du 1er opus qui nous laissait un peu sur notre faim… Pour autant celui-ci peut se lire indépendamment tant l’auteur fait preuve d’une imagination débordante et nous surprend jusqu’aux dernières phrases. Frissons et questions de toutes sortes garanties !

Résumé :

Disponible sur Amazon

Mon avis :

Si comme moi vous avez eu la chance de lire le livre précédent cette suite ne vous décevra pas, je vous le dis tout net : l’attente en valait la peine !

Nous retrouvons donc presque tous nos protagonistes entrainés malgré eux dans une course effrénée contre la mort, la souffrance, le folie et … la vie elle-même.

Ce volet est plus intérieur, je dirais bien plus puissant aussi.

Je ne peux vous raconter l’histoire car il serait impossible d’en préserver le suspense; vous savez comment ça marche : vous tirez un fil et toute la pelote se déroule !

Or ce roman mérite qu’on le déguste jusqu’à la toute fin, pétrifié d’angoisse comme stupéfait par les rebondissements qui ne cessent de nous surprendre. Cet auteur-là a des choses à dire et, comme il est aussi gourmet que gourmand, il prend son temps ce qui nous agace un tantinet, évidemment, mais avec tellement de délices qu’on en redemande !

J’ai envie de traiter différemment de mon article précédent les thèmes abordés ici et vous faire partager mes divers questionnements à la lecture de ce récit.

Je crois que c’est Marek Halter (La Mémoire d’Abraham) qui mentionne un proverbe Juif disant en substance que le ‘mal absolu’ (entrainant la destruction totale : Shoah) doit avoir terriblement mal pour infliger tant de souffrance…
Et c’est exactement mon ressenti.

Là aussi le mal prend forme, par la seule force d’un esprit submergé par la souffrance.
La fiction permet de le personnifier comme les Égyptiens l’ont fait avec le dieu Seth.
Ainsi que l’explique l’empereur Marc – Aurèle dans ses Pensées, pourquoi s’étonner (et par extension souffrir) qu’un être mauvais fasse le mal puisque c’est justement dans sa nature ?…
Voici qui donne à réfléchir n’est-ce pas ?

Je vous assure de la méchanceté, du sadisme, de cet être éthéré et cependant bien réel dans ses actes comme vous vous en rendrez-compte au fil des pages : les dialogues glacent d’effroi tant on se sent démuni, alors vous pensez bien que les héros le sont tout autant que nous !

Pour autant, même le désespoir le plus absolu finit par perdre en intensité et la conscience, la raison, affleure à nouveau, se renforce petit à petit pour reprendre totalement sa place.

Alors commence le terrible et long chemin de la rédemption menant in fine au sacrifice suprême en expiation tant la faute est impardonnable ici-bas.
Et quand bien même serait-elle pardonnée, devrait-on vivre tout simplement parce que nos organes vitaux fonctionnent ?

Nous est-il permis de vivre alors que notre existence même donne libre cours au mal à l’état brut en menaçant la vie des autres ?

Pouvons-nous décider de ne pas vivre sans raison, sans envie, sans but ?

La créature échappant à son créateur, tel le monstre de Frankenstein décrit par Mary Shelley, concept effrayant, inconcevable voire invraisemblable !

Mais voyons, tout ceci relève simplement d’un cauchemar, vous savez, ceux qui paraissent si réels qu’on en reste chamboulé des heures durant…

Vraiment, comment pouvons-nous l’affirmer sans aucun doute ?

Comme moi, je gage que vous resterez captif de ce récit et, dès la dernière page tournée, vous n’aurez qu’une question : à quand la suite ?

En l’attendant, bonne lecture à vous

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