Pourquoi lire ce livre ?
De complots – passés ou présents – en aventures palpitantes, tous les ingrédients sont réunis pour passer un moment inoubliable tout en découvrant des aspects méconnus autant de l’Histoire que de la société américaine.
L’avis d’Harlan COBEN pourrait aussi vous convaincre…
Sans compter que certains évènements récents rendent encore plus actuel ce roman datant de dix ans !
Résumé :
Mon avis :
Je dois préciser tout d’abord que l’auteur fait, lui aussi, partie de mes chouchous !
En effet, il a le don de rendre passionnante l’Histoire des États-Unis en tissant habilement entre eux faits historiques avérés et intrigues complexes issues de son imagination fertile.
La guerre de Sécession a cessé c’est sûr !
(c’était le moment ou jamais, je n’ai pas pu m’en empêcher !)
Vraiment ?
Nous retrouvons donc son héros de prédilection : Cotton Malone, ‘retraité’ d’un service secret très particulier répondant néanmoins toujours présent quand son ex patronne Stéphanie le sollicite.
En l’occurrence il s’agit ici d’une aide ponctuelle rapide et sans danger.
Bien sûr !
Malone comprend très vite que la mission va non seulement durer mais encore que sa vie sera menacée tout du long.
Comme d’habitude en fait !
Les évènements se succèdent à une cadence folle, seuls les retours dans le passé nous permettent de souffler un peu tout en nous offrant des indices au compte-gouttes, propices à la réflexion.
Mais attention : gare aux fausses pistes !
Ce que je souhaite souligner, plus que l’intrigue elle-même très bien décrite dans la 4ème de couverture, c’est la psychologie des protagonistes, tous plus cabossés les uns que les autres par la vie il faut bien le dire !
Dans ce récit en effet, chaque personnage se trouve empêtré dans ses propres contradictions, ballotté entre ses sentiments et son devoir, sûr pourtant de son bon droit quand il manipule l’autre malgré la culpabilité destructrice qui le ronge.
Toutefois quand l’existence de la nation américaine dépend de ce que l’on dit ou non, de ce que l’on fait ou non et enfin de l’interprétation que l’on a des textes juridiques fondateurs, l’affaire prend une ampleur écrasant toute autre considération.
Les secrets dans le secret, les non-dits, la peur de l’abandon, de la trahison – surtout affective -, l’amour qui reste en suspens, jamais avoué et cependant si pur…
Si l’on comprend que la raison d’état justifie parfois le silence, à l’inverse les cachotteries blessent, elles peuvent même tuer.
Or Stéphanie est tellement sous pression qu’elle en oublie la nécessité de se détacher assez pour avoir, autant que faire se peut, une vision globale de la situation assez mouvante au demeurant.
Mais quand le Président lui-même, son patron direct avec lequel elle entretient une douce amitié, est partie prenante, difficile d’agir autrement, du moins en est-elle persuadée.
Ainsi met-elle Cotton en danger, alors qu’il sait fort bien s’y mettre tout seul comme il le démontre à chaque fois !
Car s’il est trop ‘vieux’ pour jouer dans le bac à sable des puissants, son esprit, lui, garde sa vivacité et ses capacités de déduction.
Dès lors qu’on fait appel à lui, il déteste qu’on lui mente ne serait-ce que par omission, surtout lorsqu’elle est volontaire ! Ça le met très en colère et il en devient têtu comme un mulet : il faut savoir raison garder, certes, mais tout de même…
Puis quand son cœur s’en mêle et s’emmêle cela lui complique la vie.
Forcément !
Et il en va de même pour tous : ce sont de grands taiseux sur le sujet, à quelques exceptions près dont l’auteur nous fait l’aumône, si le récit l’exige…
Il m’apparaît que Steve BERRY nous offre, en plus d’une intrigue époustouflante, une vision romanesque du sentiment amoureux, et ceci c’est beau comme l’antique !
Bonne lecture et à bientôt
🩶