Si tu étais une couleur je t’effacerais Si tu étais un animal je te soumettrais Mais il y a trop de couleurs peignant tes actes Mais il n’y a qu’un animal qui t’héberge Toi l’ignorance présente chez l’homme qui devient tour à tour Blanc de terreur Rouge de colère Vert de rage et vert de gris. Ignorance qui encense la bêtise Ignorance qui ne connaît que violence Ignorance qui se repaît de souffrance Ignorance qui s’épanouit dans la misère. Bientôt reviendra ton heure Bientôt les ténèbres avaleront le jour lumineux. Alors la terre sera feu Alors l’eau sera sang Alors l’air sera cri Puis te retrouvant sans nourriture Tu disparaîtras à nouveau. Et l’homme, hagard et hébété jurera Plus jamais ça À nouveau. À la vérité jamais tu ne gagneras À la vérité les larmes versées purifient la terre et l’eau, estompent les cris. À nouveau. Alors que devient notre mémoire ? Où se cache donc la sagesse ? Enfouies toutes deux au plus profond de nous, que notre paresse nous empêche de faire jaillir avant le pire !