L’endroit de l’évanouissement, du contact à soi dans une perte magnétique, le génie du lieu par la magnifique – poétique – expropriation du monde. Sous ses allures de roman de science-fiction (particulièrement réussi dans sa langue et sa cosmogonie), L’énigmaire offre une réflexion saisissante sur la mise en récit de soi, de nos échappements pour un contact solitaire, silencieux, au monde, à la nature. Sous la pluralité de ses strates, sous la magnificence de sa langue, Pierre Cendors à nouveau captive, inquiète dans sa tentative de faire de l’espace du dedans, l’espace romanesque, l’exigence de l’acuité et de l’ardeur. À lire avant qu’il ne soit trop tard.
L’énigmaire Pierre Cendors — La viduité