Au printemps chacun sait qu’on ne peut faire confiance à Mars : il joue avec nos nerfs en nous envoyant tantôt un beau temps bienvenu tantôt de ses giboulées dont lui seul à le secret. Même Avril, le perfide, semble prendre un malin plaisir, d’une année l’autre, à emberlificoter la science météorologique mettant la pagaille dans les fameuses données saisonnières, de pluies en soleil, de mortelles gelées en chaleurs venteuses, raison pour laquelle nous ne savons plus à quel saint nous vouer pour nous habiller ! Reste donc Mai, ce si joli mois, cachant parfois son petit minois, enfançon blagueur, il nous fait rire ou sourire selon son humeur déterminant ainsi la nôtre. Mais son véritable cadeau se dévoile surtout dans les airs, des odeurs oubliées le temps d’un hiver, des fleurs butinées par les insectes hésitants, pas bien à l’aise encore dans leur vol. Les oiseaux quant à eux, chantent gaiement l’éclosion de cette ère, naissance ou renaissance sans cesse renouvelée, comme notre mois de Mai que l’on attend chaque année !
J’ai écrit ce petit texte suite à la consigne donnée dans le blog de Véronik
Bonjour, vécu de ce printemps qui s’impatiente, d’une promesse d’été qui tarde à se révéler….Pourquoi ai-je l’impression que derrière cette météo indécise et capricieuse, on dessine là les essais et erreurs, errements des décisions dites sanitaires de ce début 2021 ? Mais le texte s’achève dans une description toute agreste, qui apaise et réconcilie.
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Bonjour ce parallèle ne m’était pas venu à l’esprit 😊 d’où peut-être la légèreté voulue de ce texte. Mon inconscient m’aurait donc joué un petit tour à sa façon 🧐 ? 😂 merci de votre commentaire fort bienvenu
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