
La meurtrière à travers les âges, ses échos, ses peurs et ses hébétudes, l’aveuglement et l’irrépressible désir de liberté. Dans une prose captieuse, picturale, d’une rêveuse précision et d’une sensualité aussi musicale et grotesque que les époques (la post-renaissance, le XVII siècle et l’Inde en 1900) troublées où se tisse et s’entremêle le récit, Gabriel Wittkop ensorcelle. Hemlock, ou la ciguë, superpose fatalité, poison et peinture captivante de détails, de blasons.
Hemlock Gabrielle Wittkop — La viduité