
Poésie, voyage, amour ; mélancolie. Dans ce beau récit désinvolte et faussement désordonné d’amitié, dans ce pastiche amusé du roman d’initiation, Einar Mar Gudmundson enchante une époque intermédiaire, l’été 1978. Un été norvégien, sans naïveté, avec un discret sourire, ranime les enthousiasmes, suggère les aveuglements (la folie qu’on enferme, la drogue et la lutte armée). Un bel éloge beat à la route, un recueil de poème au fond du sac.
Un été norvégien Einar Mar Gudmundson — La viduité